À l’heure où certains partis envisagent la fusion comme la solution unique pour améliorer Bruxelles, il est déjà possible d’augmenter les synergies, notamment entre communes et CPAS. Pour les guider et les conseiller, Bruxelles Pouvoirs locaux, à la demande de Bernard Clerfayt, vient de publier une étude. Bien que les communes et les CPAS entretiennent des liens étroits et partagent un même territoire, les champs d’action sont bien distincts. Alors que les communes se concentrent sur la gestion des affaires locales, les CPAS sont chargés de fournir un filet de sécurité aux citoyens en difficulté. Pourtant, si les activités sont donc différentes, certaines fonctions et certains services s’avèrent relativement similaires. La mutualisation peut donc être une option intéressante pour non seulement réaliser des économies d’échelle mais également améliorer la qualité des services. « En regroupant les ressources et en partageant les coûts, communes et CPAS peuvent réaliser des économies significatives. Dans un contexte où les communes doivent pallier les déficits budgétaires des CPAS et où elles doivent présenter un budget à l’équilibre, réaliser des économies tout en augmentant la qualité des services est un impératif », explique Bernard Clerfayt. Parmi les mutualisations possibles, on retrouve la mise en commun de certains services. Cela est particulièrement indiqué pour les services « support » : le service achat, les ressources humaines (formation, salaires, évaluations, etc.), le service maintenance, le service juridique ou encore l’informatique. Par exemple, la commune et le CPAS d’Auderghem disposent du même directeur des ressources humaines. Il est aussi possible de centraliser les politiques au sein d’une seule administration : la petite enfance, l’emploi, l’offre d’activités aux seniors, etc. À Watermael-Boitsfort, la politique de l’emploi est ainsi centralisée au sein du CPAS.
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